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Byebye Las Palmas !

  • Photo du rédacteur: Transat 2018
    Transat 2018
  • 27 déc. 2018
  • 2 min de lecture

Matin de Noël, 10 heures. Les plates-formes et les bateaux de forage de la Pacific Drilling, les grues et les cargos de Las Palmas disparaissent vite dans notre sillage. On envoie grand-voile et génois pour filer grand largue vers la pointe nord de Gran Canaria, la Punta de la Vieja. Le vent nous abandonne et c’est parti pour un bout de route au moteur. A travers l’opacité de la brume, nous distinguons les immenses serres qui tapissent l’île, entre quelques villages de maisons blanches.

Agitation générale ! Une baleine vient faire la curieuse et respire trois fois à une vingtaine de mètres du bateau avant de disparaître. Pas bien grande, la bestiole, mais sympathique tout de même, car ce n’est pas courant de les voir.

Dans des airs toujours inexistants à faibles, la nuit se passe au moteur, Emile à la barre (le pilote automatique…). En compagnie des étoiles, bien sûr, et d’une lune déjà rabotée d’un bon bout. Aux premières lueurs du jour, l’équipe de quart a la visite d’une tortue, pas courante non plus, avant le retour du vent et l’envoi d’un spi. Journée radieuse et chaude, les cirés ont laissé place aux shorts et t-shirts.

Ce n’est pas encore les alizés, qu’il faudra aller chercher à la hauteur du Cap Vert, mais le rythme grand large est bien pris. Les quarts alternent avec les périodes de repos, les repas, les petites réparations et l’entretien du bateau. Et quand les dauphins entendent : « Trois cartes – Cinquante ! – Cœur atout - Chtöckrrr… Un bon joueur fait toujours la dernière !... Christian, compte voir juste !... », c’est que les jasseurs sont en pleins débats.

Déjà le soleil disparaît dans la brume qui masque l’horizon, une nouvelle nuit s’installe, les milles fondent gentiment…

24°13.331 N 019°51.000 W


 
 
 

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